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Aujourd’hui nous allons nous intéresser à la peinture sur les poêles Charnwood, comment l’entretenir et prévenir le risque d’oxydation. Nous vous présenterons ses spécificités puis nous donnerons des conseils pour son entretien. Allez, c’est parti !

La peinture haute température Charnwood

La plupart des poêles Charnwood sont disponibles en huit coloris, ce qui vous permet de toujours trouver le poêle qui va s’accorder admirablement bien avec votre intérieur. Pour cela, les poêles sont peints directement dans notre usine, sur la chaîne d’assemblage. Il faut cependant savoir que la peinture qui est utilisée est une peinture spéciale haute température qui doit être polymérisée pour bénéficier de toutes ses qualités.

Lorsque le poêle sort de l’usine, la peinture n’est pas complètement polymérisée elle reste donc fragile, elle n’est pas complètement dure. Il est alors impératif de faire attention lorsque le poêle est manipulé de ne pas abîmer la peinture.

Cette polymérisation complète se fera lors de la première chauffe. Il est alors possible que le poêle dégage une fumée piquante. Ceci est normal, cependant il est préférable de laisser une fenêtre ouverte pour aérer le temps que les fumées se dissipent.

L’entretien de la peinture

Au cours de la vie du poêle il arrive qu’on fasse des tâches ou des traces. Soit parce qu’on a posé quelque chose dessus qui a frotté, soit parce qu’on a renversé quelque chose. Ce qui est vraiment pratique avec les poêles peints, c’est que s’il y a la moindre tache ou trace, il suffit de faire une rapide retouche de peinture pour que votre poêle Charnwood redevienne comme neuf. Pour cela vous trouverez chez votre revendeur Charnwood des bombes de retouche pour chacun de nos coloris.

Avant de vous lancer dans la retouche, nous vous conseillons de vous entraîner d’abord sur un carton en procédant par des pressions successives brèves sur le pulvérisateur, tout en restant à une distance de 20 à 30 cm de la surface à retoucher. Vous verrez, lorsque vous aurez pris le coup, c’est très facile, et surtout la peinture Charnwood couvre vraiment très bien et vous permet de remettre le poêle comme neuf.

Si l’envie vous en prend, vous pouvez même repeindre complètement le poêle avec notre kit de peinture et changer ainsi la couleur de votre poêle.

Les traces d’oxydation

Les poêles Charnwood sont fabriqués dans un acier conçu pour les hautes températures. Par conséquent, contrairement à un acier inoxydable, il est par nature sensible à l’humidité, qui peut entraîner l’apparition de traces d’oxydation. Attention, ceci est important, de l’oxydation ne peut apparaître sur un poêle que si, et seulement si, il y a présence d’humidité sur le poêle. L’oxydation n’apparaît jamais seule comme par magie.

Ceci est particulièrement vrai lorsque le poêle est installé dans une maison qui reste fermée une bonne partie de l’année, comme une maison de vacances par exemple. Pour éviter l’apparition d’oxydation, il est toujours recommandé de laisser la porte du poêle entrouverte lorsqu’il n’est pas utilisé pendant une période prolongée, et de laisser la commande d’arrivée d’air tirée à fond. Cela permet à l’air de circuler dans le poêle et d’éviter que de la condensation vienne s’accumuler autour des zones de joints.

Si par hasard des traces d’oxydation apparaissaient néanmoins, pas de panique. Dès les premiers signes, il vous suffit de gratter la surface légèrement avec une éponge abrasive, type Scotch Brit pour enlever en surface l’oxydation. Puis il vous suffit de faire une retouche localement, comme expliqué précédemment.

Nous espérons que ces conseils vous seront très précieux et vous permettront de profiter de votre poêle Charnwood pendant de très nombreuses années.

Aujourd’hui nous allons nous intéresser à la vermiculite, encore appelée brique réfractaire, qui se trouve à l’intérieur du corps de chauffe. Nous allons vous expliquer à quoi elle sert, et comment l’entretenir pour lui garantir la durée de vie la plus longue possible.

A quoi sert la vermiculite ?

La vermiculite est un matériau réfractaire qui est utilisé sous forme de plaque, ou brique, à l’intérieur du corps de chauffe. Elle a plusieurs fonctions :

Elle permet de garder et confiner la chaleur à l’intérieur du corps de chauffe et ainsi d’augmenter la température et de maximiser l’efficacité de la combustion. C’est, entre autres, ce qui permet d’augmenter les rendements des appareils et de diminuer les émissions de polluants.

Elle permet aussi de protéger le corps de chauffe et éviter qu’il monte trop en température et se déforme.

C’est pourquoi on la retrouve de plus en plus dans nos corps de chauffe. Chez Charnwood on l’utilise même maintenant pour les déflecteurs.

L’usure de la vermiculite

Puisque la vermiculite est en contact direct avec la flamme, c’est une pièce d’usure, qui va subir de fortes contraintes. Et comme il s’agit d’une pièce d’usure, au même titre qu’un joint, elle n’est pas couverte par la garantie.

On peut ici faire un parallèle avec les pneus d’une voiture. Lorsqu’on monte des pneus neufs sur une voiture, ils ont un aspect lisse et neuf, mais au bout de quelques centaines de kilomètres, ils laissent apparaître de marques d’usure et des craquelures de surface peuvent apparaître. Pour autant ils assurent parfaitement leur fonction et on ne les changera que lorsqu’ils ne pourront plus le faire, c’est-à-dire lorsque le témoin d’usure sera atteint. Et bien pour la vermiculite c’est exactement pareil, elle aura au début un aspect lisse et neuf, puis au bout de quelques utilisations, il peut apparaître des marques d’usure et des craquelures de surface, sans pour autant que cela perturbe le fonctionnement du poêle. Insistons bien sur ce point, la vermiculite est une pièce fonctionnelle, et non un accessoire esthétique. Elle n’est là que pour augmenter les performances de l’appareil et va s’user plus ou moins rapidement.

Prendre soin de la vermiculite

Puisque c’est un matériau réfractaire, c’est un matériau qui est par nature fragile et cassant. Comme toujours chez Charnwood nous avons à cœur d’employer des matériaux de grande qualité. Ainsi nous utilisons de la vermiculite de haute densité, et avec des épaisseurs de 25 à 30mm. Pour autant, il faudra toujours faire bien attention de ne pas choquer la vermiculite avec les bûches lors du rechargement. Si votre poêle Charnwood est livré avec des gants, n’oubliez pas de les utiliser pour vous faciliter le rechargement.

Aussi, la vermiculite est un matériau par nature hygroscopique, c’est-à-dire qu’il absorbe naturellement l’humidité. Lorsque l’appareil n’est pas utilisé pendant longtemps, il est conseillé de laisser la porte entrouverte pour que l’air circule et éviter au maximum que de l’humidité s’accumule. De même, il est primordial d’évacuer l’humidité résiduelle en faisant un feu léger lors du premier allumage après une longue période sans utilisation. Ceci est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit d’une maison de vacances ou d’une résidence secondaire.

Evitez également les surchauffes, qui vont user prématurément la vermiculite. Rappelez-vous l’analogie avec les pneus, il est évident que vos pneus feront plus ou moins de kilomètres si vous avez une conduite souple, ou si vous avez une conduite agressive avec de fortes accélérations.

Quand changer la vermiculite ?

Rappelez-vous la vermiculite est une pièce d’usure, elle doit donc être changée régulièrement, dès qu’elle n’est plus en mesure d’assurer sa fonction d’augmentation des performances et de protection du corps de chauffe. Comment le savoir ? C’est très simple, il faudra changer la vermiculite lorsque tout ou partie de la vermiculite n’est plus en place et qu’une partie du corps de chauffe est visible.

Nous vous recommandons vivement d’installer un thermomètre de conduite de fumée qui vous permettra de mieux maîtriser l’intensité de la combustion et vous assurera d’être dans la plage d’utilisation optimale. Ceci aura pour effet d’augmenter la durée de vie de votre vermiculite.

Comme c’est le cas sur cette photo.

A l’inverse, si seules des craquelures ou fissures de surface sont visibles mais que la vermiculite est en place, alors il n’y a aucune raison de la remplacer.

Comme on peut le voir ici.

Nous espérons que ces conseils vous seront très précieux et vous permettront de profiter de votre poêle Charnwood pendant de très nombreuses années.

« La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » — Jean 1:5

À l’approche de décembre, les jours raccourcissent et la lumière naturelle se fait plus rare. Nous ressentons une certaine réticence à quitter nos foyers, préférant rester à l’abri des éléments. Comme par enchantement, nous traversons des périodes d’obscurité, entrecoupées de brèves lueurs entre les matins sombres et les nuits précoces. Les arbres s’accrochent à leur dernières feuilles aux teintes automnales éclatantes, mais leur nudité devient de plus en plus apparente. C’est cette lumière qui nous permet de tenir bon durant les mois les plus sombres. En pensant à cette obscurité, nous avons l’opportunité de considérer la lumière sous ses multiples formes.

L’artiste Dan Flavin affirmait que la lumière elle-même était de l’art, et à l’approche de l’hiver, cette déclaration résonne en moi avec une profondeur accrue. Le miracle de la lumière devient particulièrement évident avec les phénomènes météorologiques des mois d’automne, tels que la grisaille anticyclonique, qui enveloppe la journée d’un silence feutré sous un ciel terne et nuageux. La quête de lumière intermittente à travers les variations climatiques et la joie qu’elle apporte lors des journées automnales sont perçues comme un émerveillement par chacun de nous. La lumière semble presque inattendue et, en un instant, les ombres qu’elle projette nous accompagnent à travers des journées marquées par la recherche de confort et le maintien de notre moral. Il y a une qualité curieusement magique dans la lumière, semblable à un message divin, offrant quotidiennement à travers l’obscurité une présence tempérée face au froid.

À l’approche de la fin de l’année, avec l’hiver et Noël qui se profilent à l’horizon, la lumière joue un rôle essentiel en cette saison. La mise en place de décorations dans les espaces publics, l’installation de guirlandes lumineuses et les discussions sur le meilleur moment pour dresser le sapin de Noël sont autant de traditions centrées sur l’introduction de la lumière dans nos foyers et espaces partagés.

Cependant, en considérant la lumière au sens littéral du terme, qu’il s’agisse de la lumière du jour ou de celle d’un feu qui réchauffe également nos maisons, il existe peut-être une autre forme plus métaphorique de lumière, qui pourrait être celle de la conversation. En tenant compte du rôle que joue ChatGPT de nos jours, on dit que converser avec une intelligence artificielle est immédiat et réactif. Cependant, il existe une différence frappante entre les conversations avec une IA et l’expérience en personne. Lorsque l’on discute près du feu ou autour de la table à manger, il est notable que ces échanges sont plus lents, avec une combinaison de conversations qui ne sont pas toujours marquées par des mots.

Historiquement, les artistes ont suscité la conversation à travers la culture des cafés dans les villes. Ils se rendaient rituellement au même endroit pour être parfois seuls, observer et échanger avec d’autres. Anthony Bourdain, lors de ses voyages, soulignait souvent l’importance de la spontanéité de s’asseoir à un bar, de profiter du moment et de parler à un inconnu. Dans notre monde au rythme effréné et incertain, où nous sommes en quelque sorte poussés à diffuser chaque événement sous forme de communication numérique, le temps non mesuré que nous passons simplement à être n’est pas souvent évoqué. Cependant, même les plus cyniques d’entre nous auraient du mal à nier le pouvoir du temps passé avec autrui, qu’il s’agisse d’un ami ou d’un étranger ; l’échange d’énergie et de présence est en soi une lumière. Le miracle de Noël, et le stress souvent associé à l’échange de cadeaux et à la préparation des repas, peuvent être remplacés par l’idée que tout cela nous offre un moment, indépendamment de notre foi, pour être avec les autres, écouter et partager une lumière que nous portons tous en nous.

Si nous considérions plutôt la lumière sous ses nombreuses formes et éliminions la pression « commerciale » de ce à quoi les choses devraient ressembler, en puisant en nous-mêmes, la lumière que nous pouvons partager de notre propre âme avec nos amis et les étrangers. Un peu comme la propagation d’un feu allumé, nous pouvons offrir de la chaleur par les plus simples reconnaissances mutuelles. Trouver la lumière, surtout à l’approche de l’hiver, se trouve peut-être le mieux à travers le temps passé ensemble et la création de souvenirs inoubliables.

En cette période de l’Avent, alors que les jours raccourcissent et que les nuits s’allongent, la lumière prend une signification particulière. Elle symbolise l’espoir, la chaleur et la convivialité. Que ce soit à travers les décorations scintillantes qui ornent nos maisons, les bougies allumées lors des dîners en famille ou la lueur réconfortante d’un feu de cheminée, la lumière nous rassemble et illumine nos cœurs. En partageant ces moments lumineux avec nos proches, nous perpétuons la magie de Noël et renforçons les liens qui nous unissent.

Alors que nous nous préparons à célébrer cette fête, souvenons-nous que la véritable lumière réside en chacun de nous, prête à être partagée pour apporter joie et réconfort à ceux qui nous entourent.